vendredi 30 septembre 2011

Buzz : quand les marques dérapent

© Fotolia - I. kmint-Cobalt / Photomontage Journal du Net
Mauvais goût, campagnes détournées par les internautes... Les opérations de buzz ne se transforment pas toujours en notoriété positives pour les marques. Certaines l'ont appris à leurs dépens.
Réalisé par Benoît Méli, Journal du Net
Publié le 29/09/2011

L'une des premières opérations de buzz d'une marque française est devenu un cas d'école des erreurs à ne pas reproduire. En 2005, alors que le terme 2.0 n'est pas encore accommodé à toutes les sauces, les laboratoires Vichy lancent un blog baptisé "Le journal de ma peau". Claire, une blogueuse, y raconte son essai d'une nouvelle crème antirides que la marque vient de lancer.


le journal de ma peau
Le Journal de ma peau © Capture d'écran Vichy

Seulement voilà : Claire n'existe pas. Le blog, qui passe pour une initiative spontanée d'une internaute est en fait géré par une agence, EuroRSCG 4D. Les posts de Claire sont rédigés par un concepteur-rédacteur et ne filtrent sur les pages du site que des commentaires neutres ou positifs. La supercherie ne met que quelques heures avant d'être découverte et de déclencher une polémique. "La marque a essentiellement été critiquée pour l'aspect trompeur de sa campagne, mais ce bad buzz a été démultiplié par le côté novateur de la notion même de buzz", note Grégory Pouy, directeur en charge du social media de l'agence Nurun.


Prise la main dans le sac, Vichy a rapidement reconnu sa faute. Loïc Le Meur, qui a conseillé Vichy au moment de la sortie de cette crise raconte sur son blog : "La marque a d'abord reconnu avoir entendu la critique principale des blogueurs: l'invention de Claire. La vraie équipe produits Vichy s'est ensuite présentée, photo à l'appui, plus de personnages inventés. Les dizaines de blogueurs qui avaient critiqué la première version commencent rapidement à saluer le courage de l'équipe et commencent à lui faire des suggestions, tandis que Vichy se met à l'écoute" Le laboratoire a par la suite donné la parole à de vraies blogueuses en leur permettant de donner librement leur avis sur la crème en question.


Selon Grégory Pouy, la réaction de Vichy face à la critique a été salutaire et a permis de nuancer cet échec. "Lorsque qu'une opération de buzz commence à susciter une polémique, la réaction de la marque est au moins aussi importante que l'opération elle-même, analyse-t-il. Une marque qui n'hésite pas à faire amende honorable arrivera plus facilement à faire oublier un faux pas qu'une marque qui réagit sèchement à des accusations." Laissé en sommeil quelques temps, le blog a finalement disparu.


Pour susciter l'adhésion des internautes et favoriser la viralité d'une opération de buzz, l'un des meilleurs leviers consiste à les mettre à contribution. C'est ce qu'a certainement pensé Hasbro en inaugurant à l'automne 2007 un concours participatif pour préparer le lancement de l'édition Villes de France de son célèbre jeu Monopoly. Désireux de renouveler son concept en proposant une édition contenant non plus des noms de rues mais de villes, Hasbro a en effet demandé aux internautes de voter pour leurs villes préférées afin qu'elles remplacent les noms de rues sur le plateau.


illustration incitant les internautes à voter pour montcuq
Illustration incitant les internautes à voter pour Montcuq © Capture d'écran Trictrac.net

Le fabricant de jeux de société n'avait probablement pas imaginé que les internautes pourraient participer massivement et avec humour à son opération. Quelques internautes facétieux ont en effet organisé un vote massif pour la ville de Montcuq, en référence au sketch de Daniel Prévost tiré de l'émission "Le Petit rapporteur". D'autant que l'animateur Jacques Martin, père du "Petit rapporteur", décède quelques jours après l'ouverture du vote, amplifiant encore la popularité de la petite bourgade du Lot. Résultat : en un mois, Montcuq obtient 53 000 voix, loin devant la deuxième ville la plus populaire, Dunkerque (30 000 votes).


La victoire de Montcuq est pour le moins embarrassante aux yeux de Hasbro et l'éditeur annonce qu'il refuse purement et simplement de céder au vote du public et de se conformer au règlement de son propre jeu : elle décide de remplacer la rue de la paix par Dunkerque. "Cette histoire est un exemple flagrant de détournement amusant d'une opération par les internautes, note Grégory Pouy. Elle rappelle que malgré de nombreux contrôles, la marque peut rarement cadrer à 100% la façon dont les consommateurs vont s'emparer de sa campagne de buzz."


Reste qu'en refusant de jouer le jeu, l'entreprise fait passer le message qu'elle portait en réalité peu d'intérêt au vote des internautes mais comptait surtout sur l'opération pour relancer son jeu. Une telle attitude déclenche une vague de critiques d'internautes et de médias (comme Télérama) qui pousse Hasbro à trouver une autre issue pour ne pas perdre la face. Montcuq disposera finalement de sa propre édition du jeu de plateau. "En agissant ainsi, la marque a montré qu'elle acceptait son erreur et a fait elle-même preuve d'humour", estime Grégory Pouy. Le Monopoly Montcuq a finalement vu le jour au printemps 2008. Un rattrapage habile, mais coûteux.


Veet a été l'une des dernières marques à pâtir d'un mauvais buzz en France. Pour parler aux adolescentes, la marque de produits dépilatoires du groupe Reckitt Benckiser n'a pas hésité à lancer au printemps dernier une campagne intitulée "Mon minou tout doux". Réalisée par l'agence Mobiz, cette campagne colorée semblait viser les jeunes filles et leur proposait d'interagir sur le site avec des chattes que l'internaute devait épiler totalement. Un clip vidéo venait affirmer l'un des messages-clés de la campagne : "quand mon minou est tout doux, il aime être caressé partout".


extrait du clip de la campagne veet 'mon minou tout doux'
Extrait du clip de la campagne Veet "Mon minou tout doux" © Capture d'écran Youtube

La campagne ne passe pas. Rapidement, de nombreux internautes accusent la marque de vanter les mérites de l'épilation intégrale auprès des adolescentes et rappelle que cette pratique relève d'un héritage du cinéma pornographique. Outre le mauvais goût de sa campagne, la marque se voit ainsi reprocher de faire la promotion de l'hypersexualisation auprès des petites filles.


Gênée, Veet fermera le site officiel de sa campagne deux jours seulement après son lancement. "On a repris les codes du Net pour faire du buzz, avec quelque chose de rigolo, décalé, coloré. Pour nous, c'était positif. On a été très surpris par les réactions", raconte alors la marque à Rue89. Il semble cependant peu probable que la marque n'ait pas intentionnellement misé sur le côté osé de son opération. "Le choc reste l'un des ingrédients du viral", rappelle, Grégory Pouy.


Cette campagne rappelle par ailleurs un clip remarqué, diffusé en 2009 par l'un des concurrents de Veet, Wilkinson. Dans ce clip intitulé "Ma garden party", la chanteuse "Simone elle est bonne" vantait les mérites de la tonte du "gazon maudit". "La campagne Wilkinson était osée, mais avait au moins le mérite de s'adresser explicitement à des adultes, explique Grégory Pouy. Veet a fait l'erreur de tenir un message inapproprié à la cible qu'il visait." Sans oublier que le buzz ne permet pas de toucher uniquement la cible à laquelle on s'adresse : les adultes ont ainsi été les premiers à exprimer des critiques sur une campagne qui ne leur était pas destinée.


La publicité virale peut rire de tout... mais avec quelques limites. Le constructeur automobile Volkswagen en a fait l'amère expérience en 2005, lorsqu'une vraie-fausse publicité britannique pour sa nouvelle Polo a commencé à être remarquée sur le Web. Ce spot vidéo, d'une vingtaine de secondes, met en scène un terroriste conduisant une Polo jusqu'à la terrasse d'un café pour s'y faire exploser. Heureusement, le véhicule est résistant et contient l'explosion. Aucun dégât n'est à déplorer.


Jugé de mauvais goût car entretenant le cliché du terroriste islamiste, le spot fait en plus écho aux attentats terroristes du 11 septembre 2001 et ceux de Madrid, survenus moins d'un an auparavant. Il est rapidement critiqué par les internautes et les médias. Le quotidien britannique The Guardian n'hésitera pas à affirmer que ce film prétend au titre de "publicité la plus dégoutante de tous les temps".


extrait du spot refusé par volkswagen
Extrait du spot refusé par Volkswagen © Capture d'écran Youtube

Au cœur de la tourmente, Volkswagen dément être à l'origine de cette publicité et affirme que deux créatifs de son agence, DDB ont proposé ce spot et l'ont diffusé sur le Web, malgré le refus de la marque. Le constructeur automobile va jusqu'à menacer les deux créatifs de poursuites judiciaires pour atteinte à sa marque. Finalement Volkswagen acceptera de ne pas déposer plainte après avoir reçu des excuses des deux créatifs, qui affirment eux-mêmes que cette vidéo n'avait pas été créée pour être diffusée au grand public. Fin de l'histoire.


La marque a-t-elle réellement été trompée ou a-t-elle cherché à limiter son implication dans l'opération face aux réactions des internautes ? Difficile à dire. Malgré sa posture d'indignation, "Volkswagen n'a pas cherché à faire retirer cette vidéo, contrairement à certains annonceurs", explique Grégory Pouy. De fait, plusieurs copies circulent toujours sur Internet, notamment sur Youtube, cumulant plusieurs millions de vues. "D'une certaine manière Volkswagen a ainsi profité de ce buzz", note le directeur en charge du social media de Nurun.


Pour profiter à plein de l'ouverture du marché de l'énergie aux particuliers, Poweo s'est offert fin 2007 l'image de Sébastien Chabal pour une campagne de buzz. Objectif : générer de la notoriété et du trafic vers le portail de la marque, Poweo.fr, censé être "le principal véhicule d'acquisition de nos clients particuliers", selon les mots du président de l'opérateur alternatif d'électricité, Charles Beigbeder.


Mi-octobre, en pleine coupe du monde de rugby, Poweo lance sur son site, Youtube et Dailymotion un film d'animation au dessin enfantin qui pose la question "Mais où Sébastien Chabal va-t-il puiser toute son énergie ?". En guise de réponse, le rugbyman met ses doigts dans une prise et reçoit une décharge électrique. La campagne suscite immédiatement l'indignation d'internautes, choqués de voir un sportif apprécié des enfants montrant le mauvais exemple en prenant des décharges de 220 volts. "Cette campagne a commis l'erreur de montrer un trop grand décalage entre la réalisation enfantine du film, son discours et sa cible", explique Grégory Pouy. Résultat : Poweo passe pour une marque irresponsable.


extrait du clip vidéo de poweo
Extrait du clip Vidéo de Poweo © Capture d'écran Dailymotion

Selon le blogueur Cyrille Chaudoit, 544 blogs ont mentionné cette campagne et deux groupes de protestation sont créés sur Facebook. La campagne a même valu une opération de Google Bombing à l'encontre de Poweo. Saisie par de nombreux internautes, l'ARPP (ex-BVP) se voit même obligée d'intervenir auprès de l'annonceur, qui n'est pourtant pas tenu de lui soumettre ses campagnes Web. L'ARPP précisera d'ailleurs que cette campagne n'aurait eu "aucune chance" d'être diffusée en TV.


Trois jours (dont un week-end) plus tard, Poweo annonce la fin de la campagne et le retrait des vidéos, expliquant "prendre très au sérieux l'émotion suscitée" par cette opération. Grégory Pouy estime que le fournisseur d'énergie a réagi correctement pour éteindre l'incendie. "La marque a pris le temps de répondre à tous les commentaires laissés suite à cette opération", note-t-il. Certaines réponses ont cependant été maladroites. Ainsi, Frank Tapiro, fondateur de l'agence Hémisphère, répondra-t-il à un blogueur que "les enfants savent faire la différence car ils ont un cerveau qui fonctionne plus rapidement que certains adultes qui voient le mal partout".


A lire ailleurs



Quelles conséquences pour un mauvais buzz ?

L'impact négatif d'une opération ratée de marketing viral reste généralement temporaire et assez limité pour une marque. "Un mauvais buzz est toujours très ennuyeux mais ne tue pas une marque pour autant", estime Grégory Pouy. L'image négative générée par un plantage en ligne laisse cependant des traces et vient s'ajouter au passif de la marque. "Le Web a une mémoire", rappelle le directeur en charge du social media de Nurun. Selon lui, les internautes ne manqueront pas de rappeler ses faux pas à une marque le moment venu. De quoi ne pas oublier que toute propagation virale n'est pas forcément positive.

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http://www.journaldunet.com/ebusiness/crm-marketing/buzz-rates/?f_id_newsletter=5764&utm_source=benchmail&utm_medium=ML7&utm_campaign=E10207805&f_u=23951499

IT leadership often determines iPad success in the enterprise

By Patrick Gray
September 12, 2011, 11:09 AM PDT

Takeaway: Patrick Gray believes that the success of the iPad in your enterprise depends on the IT leadership’s perspective of the device.

The consumer electronics superstar of the last few years has, without a doubt, been Apple’s iPad. Initially panned by many critics as a “giant iPhone,” the device has sold hundreds of millions of units and is now under serious consideration as an enterprise device by many companies. While a clear hit with consumers and a compelling platform for everything from web browsing to gaming, many CIOs I’ve spoken with wonder if this thing is actually relevant to the enterprise or just a consumer-grade toy.

The simple answer is that it depends on how you’re approaching tablets in your company. Essentially, I see two approaches to integrating the iPad, which are also applicable to other consumer-type devices. Many see the iPad as a technology solution looking for a problem, and they begrudgingly purchase a dozen tablets since “everyone’s doing it” or someone in marketing has been endlessly hounding the CFO for a few devices.

If you approach the iPad — and tablets in general — from this angle, the iPad is not only a toy but a world of hurt for any CIO. The iPad lacks “enterprise-grade” manageability, requires a slew of new development and deployment tools, and looks about as daunting as trying to get Mom’s minivan “race ready” for the Daytona 500.

While there are workarounds for some of the iPad’s perceived flaws, if you apply your existing enterprise IT model to the device, you will likely find more frustration than success — and you’ll inflict the same on your users by trying to force a square peg into a round hole.

The second approach I see CIOs taking is readily evident when they first pick up the device. For these folks, the iPad is the solution to problems they’ve faced for years: a light, simple device that can readily access information and do some easy data capture. In upcoming posts, we’ll talk more about some immediately applicable business problems the iPad can help solve.

Frankly, there are several problems that technology can solve where traditional enterprise-grade functionality is not only less relevant, but it actually gets in the way of solving the problem. Consumer-grade technology gives you access to the latest thinking and is often far more quick-and-dirty than the slower-moving enterprise space. Whether you need to build a kiosk in five days for a trade show or equip your field service staff with a shelf full of technical manuals that they can carry in the palm of their hand, technologies like the iPad present fast, inexpensive solutions.

In short, whether the iPad succeeds or fails in your enterprise is often driven by the IT leadership’s perception of the device. If you open the box and see headaches ranging from manageability to access control, save yourself the agony and leave the iPad to consumers. On the other hand, if you see a quick and low-cost solution to a raft of nagging business problems, the iPad may be the technology “duct tape” you’ve been waiting for — that is, a cheap (but imperfect) solution to all manner of enterprise problems.

Also read

http://www.techrepublic.com/blog/tablets/it-leadership-often-determines-ipad-success-in-the-enterprise/101?tag=nl.e067

L’industrialisation, conséquence des nouveaux enjeux métiers pour le DSI Par Frédéric Thomas, Co-fondateur de SterWen

jeudi 29 septembre 2011

Si la réduction des coûts n’est pas une fin en soi, la pression financière rend quasi-obligatoire d’améliorer en permanence la compétitivité de son entreprise à un instant donné. Dans ce contexte, les Directeurs des Systèmes d’Information sont largement sollicités et doivent relever aujourd’hui un défi permanent : faire davantage avec moins de moyens.

Pour ces DSI, une solution s’impose : industrialiser, pour progresser étape par étape vers plus de maîtrise et de performance globale et apporter davantage de valeur.
Une démarche d’industrialisation de la fonction SI vise à progresser sur deux axes : l’optimisation et la pérennisation.
- L’optimisation : amélioration des pratiques, intégration d’innovations technologiques, gestion du portefeuille, maîtrise des programmes et des projets, réduction des coûts.
- La pérennisation : rationalisation, plan de continuité de service, structuration des pratiques autour de référentiels (COBIT, CMMI…).

Le cercle vertueux de l’optimisation passe d’abord par les processus...

Industrialiser, c’est améliorer de manière durable et mesurable la performance.
Les leviers d’amélioration de cette performance globale se situent sur 4 axes :
- l’efficience des processus internes
- la performance financière
- la contribution à la performance des métiers de l’entreprise,
- la capacité d’amélioration continue et de maîtrise des risques.

L’efficience des processus IT internes traite de la performance de l’organisation IT d’un point de vue management. Cette recherche d’efficience, souvent appelée Excellence Opérationnelle, consiste en un double objectif d’efficacité et d’efficience :
- être efficace : offrir des services de qualité et ce, dans les délais requis
- être efficient : n’utiliser que les ressources nécessaires à l’atteinte des buts fixés

Le point le plus critique est sans aucun doute que l’Excellence Opérationnelle est un pré-requis pour réussir sur les trois autres axes. En effet, sans Excellence Opérationnelle, l’IT ne pourra pas établir une crédibilité avec le métier qui lui-même contribue à la performance financière. Pas de crédibilité implique une relégation de l’IT à un rôle de centre de coût et non à un rôle de centre de valeur.
Si l’IT ne se transforme pas en centre de valeur, il n’a alors plus d’impact significatif sur les métriques financières globales autre que l’exercice budgétaire annuel.

Un centre de coût sans impact métier devient le point de focalisation sur tous les resserrements budgétaires; l’IT ne peut alors plus faire les investissements nécessaires en termes d’infrastructures et de personnel pour progresser vers sa transformation.

En améliorant de manière durable et mesurable la performance de ses processus, l’IT gagne en crédibilité avec les métiers en répondant à leurs attentes et saisit l’opportunité de faire sa transformation de centre de coût vers centre de valeur.

…accompagné d’une professionnalisation

La crédibilité gagnée via l’efficience des processus IT et la confiance que les métiers accordent à la DSI ne portent pas seulement sur la qualité et la fiabilité des solutions mises en place. Elle est très intimement liée à la capacité des équipes à les porter et à évoluer avec elles dans le temps. Optimiser les processus sans professionnaliser la fonction informatique, c’est avoir un trimaran de compétition avec des amateurs de voile du dimanche à son bord.
L’amélioration du fonctionnement de l’organisation passe donc par la professionnalisation des équipes de la DSI, qui garantira une évolution des ressources en adéquation avec celle de l’entreprise.

Il s’agit non seulement d’un besoin pour les DSI mais aussi et surtout d’une demande de la part des directions générales et directions métiers pour s’assurer d’une plus grande écoute des besoins métiers et d’une meilleure gestion des priorités.

L’externalisation, petit frère de l’industrialisation

Comme vu précédemment, un des axes pour atteindre l’efficience dans une démarche d’industrialisation de la fonction SI est basé sur les processus IT internes. Il existe cependant un autre axe que l’on peut activer dans cette démarche de recherche d’efficience, celui du sourcing.
En effet, la production informatique s’appuie sur des technologies en perpétuelle évolution et dont le cycle de vie s’accélère. Il faut soit se livrer à cette course poursuite soi-même, soit choisir de le faire faire par d’autres qui ont la taille critique et dont c’est le cœur de métier. A l’instar des entreprises qui ont choisi de confier à d’autres leur réseau d’usines pour se consacrer à leur cœur de métier, la production informatique peut être sous-traitée en totalité, ou bien, de façon sélective, auprès des meilleurs fournisseurs.

En conclusion

Industrialiser la fonction SI, c’est contribuer à la performance des métiers et donc avoir un impact sur les métriques financières globales. Toute réduction budgétaire sur un SI efficient et aligné avec les processus métier revient alors à détruire de la valeur.

D’après des études Gartner et nos retours d’expériences, l’optimisation globale de la fonction SI peut générer en outre une réduction moyenne de 20% des coûts informatiques, notamment de la production. L’industrialisation permet aussi d’aligner le SI sur la stratégie de l’entreprise, de piloter la DSI par la valeur et d’utiliser le SI comme élément différentiateur sur le marché. Industrialiser son SI, c’est passer d’un centre de coût vers un centre de valeur et donc avoir des leviers impactant de manière significative les métriques financières de l’entreprise.

Le SI évolue en permanence à un rythme souvent différent de celui de l’organisation. L’industrialisation garantit la capacité du SI à mettre en œuvre les adaptations nécessaires. La professionnalisation permet d’atteindre les objectifs d’industrialisation.

http://www.infodsi.com/articles/123738/industrialisation-consequence-nouveaux-enjeux-metiers-dsi-frederic-thomas-co-fondateur-sterwen.html?key=

La vague low cost va déferler sur les Services IT

jeudi 29 septembre 2011

Elle avait touché de nombreux secteurs de l’économie : grande distribution, transports aériens, ameublement, industrie hôtelière, automobile… La vague low cost va toucher les services informatiques et ce de manière plutôt rapide. Selon le Gartner, ces nouveaux types de services baptisés Industrialised low-cost services (ILCS) devaient représenter 30 % du marché des services informatiques en 2015.

Le Low cost va au-delà de la simple réduction des prix, c’est presque un modèle économique qui permet d’offrir un produit ou un service à un prix significativement inférieur. Cela grâce à une réduction des coûts de production et à la fourniture de produits ou services moins élaborés ou avancés que ceux existant sur le marché. Car selon une formule bien connue, « There ain't no such thing as a free lunch ».

Cette vague de produits ou services à bas prix est loin d’être nouvelle. On se souvient de la compagnie Lakers Airways qui proposait dès les années 70 des voyages à prix réduits no frills (sans fioritures). Lakers Airways a fait faillite en 2002, mais l’exemple fut suivi par de très nombreuses compagnies. Face à cette nouvelle concurrence, les compagnies traditionnelles ont riposté en proposant des vols low cost. C’est le cas d’Air France qui en juin dernier annonçait une cinquantaine de destinations en France et en Europe sous le nouveau label Transavia.com.

Selon le Gartner, les DSI devraient prendre en compte ce nouveau type de services informatiques ILCS pour réduire les coûts tout en contrôlant les risques, les capacités d’intégration et de personnalisation. La croissance de ce type de services va être très rapide en passant d’une situation embryonnaire aujourd’hui à 30 % du marché en 2015 pour atteindre 177 milliards de dollars. Cette réflexion s’accompagne d’une frontière de plus en plus floue entre le logiciel et le service avec le développement du SaaS (Le SaaS est-il du logiciel ou du service ?).

Une analyse historique rappelle le Gartner de la tarification des services IT montre que les DSI s’accommodent de tarifs élevés lorsqu’ils n’ont pas de solutions alternatives à leur disposition. Aujourd’hui grâce à de nouveaux modèles de fourniture de services industrialisés et de cloud computing, le Gartner pense que va se développer une offre importante de services dont le prix sera facturé sur la base d’une nouvelle unité : le prix par utilisateur et par mois (PUPM).

Des services de type messagerie configurés sous la forme ILCS devraient rapidement tomber à 6 dollars contre 8 à 10 dollars aujourd’hui avec des offres basiques à 3 ou 4 dollars. Des solutions d’infrastructure spécialisée pour SAP telles que IU4SAP devraient connaître une évolution comparable avec des prix de l’ordre de 17 dollars/PUPM. Cette dernière à déjà séduit des sociétés comme Areva, Oxea, Keiper, Rio Tinto.

Le Gartner cite aussi Easyjet, la société de transport aérien low cost qui a retenu une telle solution de services IT low cost pour réduire ses propres coûts. Quoi de plus naturel pour une société low cost de faire pour elle-même appel à des services low-cost !

Sur les sites collaboratifs, point de débats

Publié le 29 septembre 2011, A propos de... L'Atelier BNP Paribas - Paris

Contrairement à ce que l'on pourrait penser, les confrontations d'idées n'ont pas cours au sein des réseaux sociaux. Les discussions se feraient entre personnes partageant les mêmes opinions.

Les réseaux sociaux ne seraient pas un lieu où se confrontent les idées divergentes. C'est ce que met en lumière une étude menée par Adam Henry et Cun Quan Zhang, professeurs à l'université de Virginie de l'Ouest. Pourtant, il pourrait paraître logique, ou du moins compréhensible, qu'un cadre social comme celui-ci puisse donner lieu à des débats animés. Selon les chercheurs, la situation réelle est à l'exact opposé : les réseaux sociaux seraient en effet un lieu où prédominent les échanges consensuels, entre personnes partageant un même avis. Ainsi, il semblerait qu'au sein d'un même réseau, les membres cherchent plutôt à converser avec des interlocuteurs ayant un même point de vue.

Une segmentation croissante des réseaux sociaux

Il apparaît que ces mêmes membres préfèrent être confortés dans leurs positions plutôt que confrontés à des arguments déstabilisateurs, qui pourraient remettre en cause leur perception des choses. Pour Adam Henry, "le modèle mis au point montre une segmentation de plus en plus forte des réseaux sociaux. Les nouvelles idées restent enfermées dans de petites communautés, et ne sont jamais remises en cause". Ainsi, par exemple, les climato-sceptiques privilégieraient des discussions entre eux, quand les partisans de la thèse du réchauffement climatique se contenteraient là aussi de prêcher des convaincus, au sein de leurs propres rangs.

Une étude intégrée à un projet à plus long terme

Pour arriver à ce résultat, les chercheurs se sont appuyés sur des outils mathématiques classiques. Pour Edgar Fuller, directeur du département de mathématiques de l'Université, "les outils mathématiques permettent d'améliorer les techniques d'analyse. Ces mêmes analyses montrent à quel point les mathématiques et les modèles que l'on retrouve dans la vie réelle sont connectés". Les données collectées l'ont été dans le cadre d'un projet à plus long terme, qui combinera celles-ci avec des informations provenant d'autres sources. A terme, elles permettront notamment de mettre au point un modèle représentatif des réseaux sociaux.

http://www.atelier.net/fr/articles/sites-collaboratifs-point-de-debats

La gestion de la stratégie sociale pas encore assez reconnue ?

Publié le 29 septembre 2011, A propos de... L'Atelier BNP Paribas - Paris

Les entreprises ont bien compris l'importance des réseaux sociaux dans leurs stratégies commerciales, et déploient les outils adéquats. Encore trop peu par contre misent aussi sur des ressources humaines.

Le Social Media Management a le vent en poupe aux Etats-Unis. La preuve avec la texane Spredfast, qui vient d'augmenter son capital de 12 millions de dollars. La compagnie s'est spécialisée dans la création de plates-formes unifiées permettant aux entreprises de gérer, contrôler et analyser leurs stratégies de communication sur les réseaux sociaux. Autant de solutions désormais nécessaires pour les entreprises qui souhaitent se lancer dans la communication dite 2.0. Reste à savoir si ce tournant vers le social mérite également l'attribution de postes dédiés ou si la mise en place d'outils suffit. Car pour le moment, beaucoup d'entreprises, notamment en France sont encore réticentes à faire appel à des Social Media Manager à temps plein. Bien souvent, ce type de prestations est dévolu à des stagiaires, ajouté aux charges d'un autre employé ou externalisé dans d'autres agences.

Un risque financier à prendre pour les sociétés

"Embaucher un bon SMM, c'est un peu faire un pari sur l'avenir et ne voir des retombées concrètes que quelques mois après son embauche", explique à L'Atelier Boris Bergerot, expert NTIC chez Quotatis et auteur d'un blog sur le sujet. Un risque financier que peu de sociétés, surtout les PME, ne sont pas prêtes à prendre. Pourtant, explique t-il, cet investissement préalable est indispensable pour se faire connaître et créer une communauté susceptible de véhiculer une image positive de sa marque. Engager un SMM, c'est aussi prendre en compte le facteur "temps" car comme le décrit Boris Bergerot : "Le management des réseaux sociaux est chronophage, aussi bien pour gérer les échanges avec les communautés que pour faire le lien et rendre des comptes en interne." Dans le détail, le Social Media Management consiste à optimiser et exploiter l'utilisation des réseaux sociaux par une marque ou une entreprise.

Une personne pour cibler la bonne stratégie de communication

"La discipline s'inscrit dans le cadre d'une meilleure compréhension des besoins et attentes des clients d'une marque à travers différents concepts.", ajoute Boris Bergerot. Comme la mise en place d'une stratégie de Social Media Marketing, une analyse des KPIs (indicateurs clés de performance), une veille sur l'e-reputation, une interaction avec la communauté. Une connaissance accrue des blogs et des sites en rapport avec le champ d'activité de l'entreprise est également un pré requis important. Il devra ainsi réfléchir à la bonne stratégie de communication pour sa firme : "Certaines entreprises trouveront via Facebook un média utile pour fidéliser leurs clients, d'autres privilégieront une démarche via des réseaux plus professionnels comme Viadeo pour le marché français. [...]", poursuit le consultant. Avant de conclure : "Bref à chaque société correspond une cible de clients et donc des réseaux sociaux plus ou moins adaptés."

http://www.atelier.net/fr/articles/gestion-de-strategie-sociale-assez-reconnue

Les salariés français plutôt impliqués dans leur entreprise

Publié le 29 septembre 2011, A propos de... Johnatan Farouz

Un nombre important de collaborateurs se disent engagés dans le succès de leur compagnie. Une motivation qui dépend de critères psychologiques et non tangibles, pouvant être facilités par des solutions collaboratives ou ludiques, mais pas uniquement.

Près de neuf employés sur dix, en France, se disent impliqués dans leur entreprise, rapporte un sondage IFOP commandé par L'Atelier et réalisé IFOP auprès d’un panel de 1000 cadres de sociétés françaises. Dans le détail, 40 % s'affirment très impliqués, et environ la moitié assez motivée. Pour les personnes interrogées, cet engagement signifie principalement prendre du plaisir dans son travail (64 %), mais aussi adhérer aux valeurs de son entreprise (58 %) ou encore, sans tout citer, aller au-delà des missions prévues dans son contrat (55 %). Reste que pour se sentir impliqué au sein de sa société, il faut que celle-ci réponde à certaines attentes des individus. Et là, ce que l'on peut noter, c'est que les outils technologiques ne constituent pas une solution universelle pour engager les employés, qui préfèrent des méthodes dites classiques.

L’engagement du salarié ne dépend pas forcément de critères mesurables

Ainsi, lorsque l’on interroge les cadres en question, seuls 6% d’entre eux citent les nouveaux espaces virtuels comme un outil d’engagement supplémentaire. De même, 64% considèrent les outils de valorisation de types ludiques (gamification) comme des outils ne présentant pas d’utilité dans une optique d’implication des salariés. Pour Philippe Torres, responsable de l’innovation à l’Atelier, "cette tendance peut s’expliquer par le caractère assez psychologique de l’engagement du point de vue de l’employé", explique t-il à L'Atelier. "Pour ce dernier, être engagé ne revient pas forcément à travailler plus, ou avec de meilleurs outils. Etre engagé, c’est avant tout être heureux dans son travail, et être en accord avec les idées véhiculées son entreprise".

Les nouvelles technologies ne sont des leviers d’engagement

Une analyse confirmée par les faits, puisque pour 81% des employés, l’implication dépend en partie des valeurs revendiquées par l’entreprise. 86% vont jusqu’à affirmer que la notion l’engagement est indissociable de celle de plaisir. A charge donc de l’entreprise de faire disparaître les freins au bien-être (charge de travail trop importante, liberté d’action réduite…) avant de tenter de mettre en place de nouveaux outils d’engagement pas forcément pertinents. "Les potentialités des nouveaux outils technologiques d’engagement sont encore assez mal maîtrisées par les entreprises", conclue Philippe Torres. "Ils convient donc de n’employer ces derniers que ponctuellement, lorsque la situation se prête particulièrement bien à leur usage (dans le cadre du travail collaboratif, par exemple). La fonction doit engendrer l’emploi, et non l’inverse".

http://www.atelier.net/fr/articles/salaries-francais-plutot-impliques-entreprise

jeudi 29 septembre 2011

L'APROGED ET L’APIL FORMENT L’APROGED 2


Le 28 septembre 2011 par Jean-François Preveraud

Gérer tout le cycle connaissances, contenus, documents
Gérer tout le cycle connaissances, contenus, documents
DR

Les deux associations spécialisées dans la gestion des connaissances, des contenus et des documents numériques se regroupent.

Consciente que le marché atteint sa maturité dans le domaine des contenus numériques, l’Aproged et l’Apil se regroupent pour donner naissance à l’Aproged 2. La nouvelle association va maintenant déployer son savoir-faire et celui de ses adhérents autour de la valorisation des contenus numériques, cruciale pour les entreprises et les administrations.

Les adhérents de l’Aproged (Association des professionnels pour l’économie numérique) sont les professionnels de la dématérialisation, la gestion de contenu et de document, l’archivage, la capture, l’éditique, du workflow… L'Apil (Association des professionnels de la langue) regroupe quant à elle les acteurs du traitement automatique des langues et de la gestion des connaissances (indexation, linguistique, moteurs de recherche, sémantique…).

Après plusieurs années de partenariat étroit, l’Apil et l’Aproged se regroupent donc, réunissant ainsi leurs compétences complémentaires dans une seule organisation : Aproged 2. L'ensemble des membres d’Aproged 2 couvrent ainsi un éventail élargi des besoins des entreprises en termes de solutions intégrant l'ensemble des fonctions de la Gestion des Contenus et des Connaissances et Documents numériques.

Valoriser les contenus numériques

En amont de la chaîne de valeur des contenus, une grande diversité d’auteurs crée des données qui viennent enrichir un patrimoine d’informations déjà conséquent. En aval, la distribution de contenus numériques est assurée par les nouveaux sites de diffusion à la demande et les circuits de diffusion classique.

Entre les deux, sont impliqués, un ensemble des professionnels du traitement de l’information, dans les étapes de réalisation qui constituent le cycle de vie de la valorisation des contenus numériques, en quatre temps :

• Dématérialisation ;
• Valorisation/analyse ;
• Diffusion ;
• Archivage.


L’Aproged 2, association de la valorisation des contenus numériques à l’échelle nationale, représente ces professionnels et se mobilise avec eux pour faire des contenus (industriels, administratifs, culturels et scientifiques) l’atout majeur des entreprises et des organisations dans cette course aux contenus numériques.

La première grande réalisation commune d’Aproged 2, est le FAN 2012, le Congrès national de la Valorisation des Contenus, qui aura lieu les 25 et 26 janvier à la Bourse de Commerce de Paris.

Jean-François Prevéraud

Pour en savoir plus : http://www.aproged.org


http://www.industrie.com/it/informatique/l-aproged-et-l-apil-forment-l-aproged-2.11967?xtor=EPR-25

LA MÉTHODE SIX SIGMA NORMALISÉE


Le 29 septembre 2011 par Jean-François Preveraud

Une méthode qui est maintenant normalisée
Une méthode qui est maintenant normalisée
DR

L’ISO vient de publier une norme reprenant toutes les bonnes pratiques pour mettre en œuvre la méthodologie Six Sigma pour l’amélioration de la performance. Elle sera ainsi renforcée, promue et harmonisée, ce qui devrait en développer l’usage.

Mise au point à l’origine par Motorola en 1986, la méthodologie Six Sigma visait une amélioration des processus de production pour atteindre l’objectif de 99,99966 % de produits sans défauts, soit 3,4 erreurs par million de produits. Aujourd’hui, cette méthodologie statistique guidée par les données est utilisée dans bon nombre de secteurs d’activité, par des organismes de toutes tailles, sur toutes sortes de processus et de services, pour :

  • Piloter l’amélioration des processus et prendre des décisions reposant sur des données statistiques ;
  • Mesurer les résultats d’une activité avec fiabilité ;
  • Maîtriser l’incertitude ;
  • Combiner des rendements élevés et des avantages à court, moyen et long terme ;
  • Éliminer le gaspillage, les défauts et les erreurs.

Cette méthode statistique guidée par les données, conçue pour améliorer la performance de l’entreprise et la qualité de son offre, vient d’être publiée sous la forme d’une norme ISO en deux parties, l’ISO 13053:2011.

« Six Sigma représente une bonne solution pour résoudre les problèmes récurrents importants que peut rencontrer une activité. Les organismes peuvent lancer des projets Six Sigma pour mieux satisfaire leurs clients et gagner en compétitivité », explique Michèle Boulanger, Présidente de JISC-Statisticset co-présidente du sous-comité (ISO/TC 69 / SC 7) qui a élaboré la norme.

« Même si la méthodologie Six Sigma existe depuis déjà un certain temps, rassembler les bonnes pratiques qu’elle énonce dans une norme ISO lui donne davantage corps et la consolide. La marque ISO est respectée et reconnue dans le monde entier, ce qui est un gage supplémentaire de confiance. En outre, la publication de la méthodologie Six Sigma dans une norme ISO stimulera une adoption cohérente à l’échelon international, ce qui réduira les disparités et offrira aux utilisateurs des meilleures pratiques harmonisées ».

Cette nouvelle norme (ISO 13053:2011, Méthodes quantitatives dans l’amélioration de processus – Six Sigma) concerne exclusivement l’application de Six Sigma dans le cadre d’une amélioration de processus existants. Elle est publiée en deux parties :

  • Partie 1 : Méthodologie DMAIC, décrit les cinq phases de la méthodologie : définir ; mesurer ; analyser ; améliorer et contrôler (DMAIC, pour Define ; Measure ; Analyse ; Improve and Control») et recommande les meilleures pratiques, y compris en ce qui concerne les rôles, compétences et formations du personnel participant à des projets Six Sigma.
  • Partie 2 : Outils et techniques, décrit les outils et techniques, illustrés par des fiches-outils, à utiliser à chaque étape de l'approche DMAIC.

Ces deux documents peuvent s’appliquer à tout processus et tout organisme.

Jean-François Prevéraud

Pour en savoir plus : http://www.iso.org

http://www.industrie.com/it/methodologies/la-methode-six-sigma-normalisee.11969?xtor=EPR-25

Sears tweaks to mobile site improve performance in time for holiday rush

By Giselle Tsirulnik
September 29, 2011

By reducing the number of elements on its mobile site, Sears has improved both the performance and variability of the destination, according to Keynote Systems Inc.

The tweaks to the mobile site, which Sears is keeping mum about, helped the retailer top Keynote’s mobile ranking index. Other retailers need to be making tweaks to their mobile sites as well, especially with the holidays right around the corner.

“Without talking to Sears we will not know what the exact changes were,” said Haroon Chohan, mobile performance evangelist at Keynote, San Mateo, CA. “Plus from what I understand, Sears has gone silent so I don’t think they will disclose to us what changes they made.

“Analyzing the data from when they were experiencing high load times, you can see that there are a number of resources being called before the base page starts to load,” he said. “The base page is taking long to load as well. After the improvement, fewer objects are being called at the top of the page and the base page is loading a lot faster in most cases.

“After reviewing the data, I would assume they changed the way the page is constructed and how the content loads. That would definitely impact load times and that is about as much insight we would have without talking to them.”

According to Keynote, Sears’ mobile commerce Web site loaded in about 3.6 seconds on average. It loaded successfully approximately 99 percent of the time, scoring 988 out of a possible 1,000 points.

Keynote mobile commerce week ending Sept. 25, 2011

The homepage made drastic improvements after the changes.

This graph shows how long the homepage loaded before the changes were made to the mobile site

The difference in homepage speed after the tweaks were made

Lessons learned
In a recent survey by PayPal, 46 percent of respondents said that they plan to make holiday purchases with a mobile device this year.

With mobile commerce becoming more prevalent and both tablets and smartphones being widely adopted by consumers, retailers must pay attention to their mobile customers to stay ahead of the competition. Online retailers should begin to prepare for the upcoming holiday season by making small tweaks to improve the performace of their mobile Web sites.

“Major causes of mobile Web sites slowing down, other than carrier issues, can be attributed to how the page is constructed, the page content itself and if the site is optimized for various mobile devices,” Mr. Chohan said. ”Because retailers can’t control what happens on carrier networks, they have to pay attention to what they do control.

“Managing the content that makes up the mobile Web site and understanding how it gets delivered and presented on various mobile devices is very important,” he said.

Final Take
Giselle Tsirulnik is senior editor on Mobile Commerce Daily


Giselle Tsirulnik is senior editor at Mobile Commerce Daily and Mobile Marketer. Reach her at giselle@mobilemarketer.com.

http://www.mobilecommercedaily.com/2011/09/29/sears-tweaks-to-mobile-site-improve-performance-in-time-for-holiday-rush

What the IT department will look like in 2015

September 28, 2011, 10:56 PM PDT

Takeaway: The IT department of 2015 will have fewer full-time staff members, will hire more consultants, and will focus on software, mobile, and the cloud.

I kicked off the annual TechRepublic Live 2011 event on Wednesday by asking the question, “What will the IT dept will look like in 2015?” (Right, photo credit: Deb Shinder).

My big takeaway was that the oversized, centralized IT department of 2001 is a relic that’s never coming back and IT pros need to prepare for the decentralized IT reality of the future where companies are going to keep fewer IT pros on staff, hire more consultants, and focus their IT resources on software, the cloud, and mobile devices (which will eventually become fully functioning PCs).

A decade ago, there was a lot of new stuff that needed to be set up — ethernet networks, directory servers, mail servers, company laptops — and a lot of baby boomers who still needed helped transitioning into a computerized workplace. Those days are long gone.

Most of these technologies run themselves today and don’t require a lot of time from IT pros to deploy them and keep them running. IT pros also spend a lot less time doing repairs, maintenance, and end user support. Replacement is the new support. In 2015, employees will just swap out their malfunctioning laptop, smartphone, or tablet to IT and immediately get a replacement device that will connect to the private cloud and/or public cloud and instantly download the user’s apps, settings, and data.

The cloud (private and public) will also transform provisioning servers and setting up data centers from a month-long task to a matter of minutes with a few clicks in the web browser. The real work won’t be setting up the servers any more, it will be all about choosing the right applications to deploy and putting the right plans in place to help the organization streamline business processes.

As such, I reiterated what I wrote earlier this year that the future of IT is going to boil down to three types of jobs:

1. Consultants

Let’s face it, all but the largest enterprises would prefer to not to have any IT professionals on staff, or at least as few as possible. It’s nothing personal against geeks, it’s just that IT pros are expensive and when IT departments get too big and centralized they tend to become experts at saying, “No.” They block more progress than they enable. As a result, we’re going to see most of traditional IT administration and support functions outsourced to third-party consultants. This includes a wide range from huge multi-national consultancies to the one person consultancy who serves as the rented IT department for local SMBs. I’m also lumping in companies like IBM, HP, Amazon AWS, and Rackspace, who will rent out both data center capacity and IT professionals to help deploy, manage, and troubleshoot solutions. Many of the IT administrators and support professionals who currently work directly for corporations will transition to working for big vendors or consultancies in the future as companies switch to purchasing IT services on an as-needed basis in order to lower costs, get a higher level of expertise, and get 24/7/365 coverage.

2. Project managers

Most of the IT workers that survive and remain as employees in traditional companies will be project managers. They will not be part of a centralized IT department, but will be spread out in the various business units and departments. They will be business analysts who will help the company leaders and managers make good technology decisions. They will gather business requirements and communicate with stakeholders about the technology solutions they need, and will also be proactive in looking for new technologies that can transform the business. These project managers will also serve as the company’s point of contact with technology vendors and consultants. If you look closely, you can already see a lot of current IT managers morphing in this direction.

3. Developers

By far, the area where the largest number of IT jobs is going to move is into developer, programmer, and coder jobs. While IT used to be about managing and deploying hardware and software, it’s going to increasingly be about web-based applications that will be expected to work smoothly, be self-evident, and require very little training or intervention from tech support. The other piece of the pie will be mobile applications — both native apps and mobile web apps. As I wrote in my article, We’re entering the decade of the developer, the current changes in IT are “shifting more of the power in the tech industry away from those who deploy and support apps to those who build them.” This trend is already underway and it’s only going to accelerate over the next decade.

Of course, this is a bit oversimplified and there are a lot of jobs that aren’t going to completely disappear — network administrators and DBAs, for example — they’ll just become specialists that are mostly employed by service providers like IBM and Amazon AWS. But, there’s going to be a lot less of them. Some specialists, such as security experts, will transition almost exclusively to consultancies, because only the biggest companies will be able to afford to have one of them on staff full-time.

In my TR Live presentation, I also added another hot job to keep an eye on over the next decade: big data analysts, or data scientists. These analysts take the mountains of data that companies now have at their fingertips and organize it, curate it, and ask the right questions about it, in order to yield insights that can lead a company to make better decisions and to make important course-corrections.

For further reading, I encouraged the TR Live participants to take a look at Marc Andressen’s article “Why Software is Eating the World” because the rise of software is ultimately the force that is driving a lot of the changes that we discussed.


http://www.techrepublic.com/blog/hiner/what-the-it-department-will-look-like-in-2015/9306?tag=nl.e008

Smile propose un vade-mecum des logiciels open source

mercredi 28 septembre 2011

L’open source est présent dans la plupart des entreprises, grandes et petites. Depuis 2004, environ, Smile publie régulièrement des livres blancs pour présenter la richesse de cette offre : la gestion de contenus en 2004, les portails en 2005, la business intelligence en 2006, la virtualisation en 2007, la gestion électronique de documents et les PGI/ERP en 2008, les VPN open source et les Firewall en 2009, l’ecommerce et les Réseaux Sociaux d'Entreprise en 2010, etc. Smile publie un référentiel central, présentant le meilleur de l’offre open source afin notamment d’orienter, d’aiguiller les donneurs d’ordres vers les solutions de référence. Les demandes ont été nombreuses en ce sens, notamment des DSI.

C’est désormais chose faite avec ce livre blanc qui présente plus de 170 produits dans 40 domaines d’applications pour l’entreprise. Tous les produits ou presque (ce livre ne traite pas, par exemple, des applications du poste de travail, dit « bureautique » telles que Firefox, Gimp ou LibreOffice) y sont présents avec pour chacun une présentation synthétique (date de création, licence, technologies, etc.) et une évaluation sur 6 critères.

Le guide de Smile répartit ces 40 et quelques catégories en trois « dimensions » :
- Infrastructure, où l’on trouve par exemple : la gestion de parc, les firewalls, les vpn, la supervision, la virtualisation, les systèmes d’exploitation, les accélérateurs http, etc.
- Développement et couches intermédiaires, où l’on trouve par exemple : les annuaires d’entreprise, les bases de données, les ESB, les frameworks web et mobile, les moteurs de recherche, les MOM et EAI, etc.
- Applications : où l’on trouve par exemple : les CRM, les outils de décisionnel, les CMS, les outils de GED, les portails, les solutions d’ecommerce, etc.

Pour évaluer les logiciels, Smille a retenu 6 critères :
1. Notoriété actuelle (en France)
2. Dynamique
3. Socle technique
4. Périmètre fonctionnel
5. Souplesse / Extensibilité
6. Ressources (en France)

Pour télécharger le guide de l’Open Source de Smile


Infrastructure


Contrôle de postes à distance
FreeNx http://freenx.berlios.de
TightVNC www.tightvnc.com
OpenSSH http://www.openssh.com

Gestion de parc et inventaires
GPLI www.glpiproject.org
OCS Inventory NG www.ocsinventoryng.org
Pulse 2 www.mandriva.com/fr/pro/pulse

Déploiement et sauvegarde
Bacula www.bacula.org/fr
Puppet http://puppetlabs.com

Haute disponibilité
LinuxHA www.linuxha.org
LVS www.linuxvirtualserver.org
HAProxy http://haproxy.1wt.eu
Keepalived www.keepalived.org


Sécurité
AIDE http://aide.sourceforge.net
ClamAV www.clamav.net
SNORT www.snort.org
OpenVAS www.openvas.org
WireShark www.wireshark.org


VPN
OpenVPN http://openvpn.net
OpenSwan www.openswan.org


Firewalls
pf (Packet Filter) www.openbsd.org/faq/pf
NetFilter www.netfilter.org
pfSense www.pfsense.org

Supervision et Métrologie
Cacti www.cacti.net
Nagios www.nagios.org
Centreon www.centreon.com
Zabbix www.zabbix.com
OpenNMS www.opennms.org
Munin http://muninmonitoring.org

Système d’exploitation Linux & BSD
Debian www.debian.org
Red Hat Enterprise Linux www.fr.redhat.com/products/rhel
Novell Suse Enterprise Linux www.suse.com
Ubuntu www.ubuntu.com
OpenBSD www.openbsd.org
FreeBSD www.freebsd.org
NetBSD www.netbsd.org


Virtualisation
Xen http://xen.org
OpenVZ www.openvz.org
KVM www.linuxkvm.org
Oracle VirtualBox www.virtualbox.org


VOIP / Téléphonie
Asterisk www.asterisk.org
Kamailio www.kamailio.org
Kannel www.kannel.org


Messagerie, Emailing & Groupware
Postfix www.postfix.org
Cyrus IMAPd www.cyrusimap.org
SpamAssassin http://spamassassin.apache.org
DSPAM www.nuclearelephant.com
Zimbra www.zimbra.com
Horde www.horde.org
Zarafa www.zarafa.com
OpenEMM www.openemm.org


Accélérateur http
Squid www.squidcache.org
Varnish www.varnishcache.org


Autres
CUPS www.cups.org
Samba www.samba.org
ProFTPD www.proftpd.org
Bind www.isc.org/software/bind


Développement et couches intermédiaires


Annuaire d’entreprise
389 directory server http://directory.fedoraproject.org
OpenLDAP www.openldap.org


Bases de données
MySQL www.mysql.fr
PostgreSQL www.postgresql.org
MongoDB http://www.mongodb.org
Redis http://redis.io
Cassandra http://cassandra.apache.org


BPM / Workflow
Bonita http://fr.bonitasoft.com
JPBM www.jboss.org/jbpm
Activiti www.activiti.org


Outils de développement
Ant http://ant.apache.org
Phing www.phing.info/trac
Eclipse www.eclipse.org
MantisBT www.mantisbt.org
Maven http://maven.apache.org
Subversion http://subversion.apache.org
Git http://gitscm.com
Redmine www.redmine.org
Tuleap www.enalean.com/produits/tuleap


Tests & Intégration continue
Continiuum http://continuum.apache.org
Jenkins / Hudson http://hudsonci.org
Selenium IDE http://seleniumhq.org/projects/ide
PMD http://pmd.sourceforge.net


ESB
Talend ESB http://fr.talend.com
Mule www.mulesoft.org
Petals http://petals.ow2.org


Frameworks et bibliothèques pour le développement Web
Symfony www.symfonyproject.org
Zend Framework http://framework.zend.com
Spring www.springsource.org
GWT http://code.google.com/intl/frFR/webtoolkit
JQuery http://jquery.com
Prototype www.prototypejs.org
Play ! www.playframework.org
Django https://www.djangoproject.com
Ruby On Rails http://rubyonrails.org


Frameworks mobiles crossplatform
Titanium www.appcelerator.com
PhoneGap www.phonegap.com
Rhodes http://rhomobile.com


PKI
OpenCA www.openca.org
OpenSSL www.openssl.org
easyCA http://sourceforge.net/projects/easyca
EJBCA www.ejbca.org


Authentification, fédération et gestion d’identité
CAS www.jasig.org/cas
LemonLDAP ::NG http://lemonldapng.org
OpenAM http://forgerock.com/openam.html
LinOTP www.linotp.org
Shibboleth http://shibboleth.internet2.edu


Outils de tests de charge
JMeter http://jakarta.apache.org/jmeter
Tsung http://tsung.erlangprojects.org


Moteur de recherche
Lucene http://lucene.apache.org
Solr http://lucene.apache.org/solr
mnoGoSearch www.mnogosearch.org
OpenSearchServer www.opensearchserver.com


Serveurs http et serveurs d’applications
JBoss AS www.jboss.org/jbossas
Tomcat http://tomcat.apache.org
GlassFish http://glassfish.java.net/fr
Apache http://httpd.apache.org


MOM & EAI
ActiveMQ http://activemq.apache.org
JORAM http://joram.ow2.org


Autres
Drools www.jboss.org/drools
ESIGate www.esigate.org



Applications


CRM
OpenCRX www.opencrx.org
SugarCRM www.sugarcrm.com
VTiger www.vtiger.com

Décisionnel : ETL
Talend www.talend.com
Pentaho Data Integration http://kettle.pentaho.com


Décisionnel : Reporting
BIRT www.eclipse.org/birt
JasperReports / IReport http://jasperforge.org/project/ireport
Pentaho Report Designer http://reporting.pentaho.com


Décisionnel : Suite
SpagoBI www.spagoworld.org
JasperSoft www.jaspersoft.com
Pentaho www.pentaho.com
Palo www.jedox.com/fr/produits/PaloSuiteApercu.html


Ecommerce
Magento www.magentocommerce.com
Prestashop www.prestashop.com
Oxid www.oxidesales.com
RBS Change www.rbschange.fr
Drupal Commerce www.drupalcommerce.org
osCommerce www.oscommerce.com


ERP / PGI
Compiere www.compiere.com
ERP5 www.erp5.com
OFBiz http://ofbiz.apache.org
Openbravo www.openbravo.com
OpenERP www.openerp.com


CMS
Drupal www.drupal.org
eZ Publish www.ez.no
HippoCMS www.onehippo.com
Jahia www.jahia.com
Joomla www.joomla.org
SPIP www.spip.net
TYPO3 www.typo3.org


GED & ECM
Alfresco www.alfresco.com
Nuxeo www.nuxeo.com
Knowledge Tree www.knowledgetree.com
Maarch www.maarch.com



Bibliothèque & Documentation
Koha www.koha.org
PMB www.pmbservices.fr


Portail
eXo Platform www.exoplatform.com
Silverpeas www.silverpeas.com
Liferay www.liferay.com


Réseaux sociaux d’entreprise
BuddyPress http://buddypress.org
Drupal Commons www.acquia.com
Elgg www.elgg.com
Liferay Social Office www.liferay.com


Blog, Wiki et Forum
DotClear http://fr.dotclear.org
PhpBB www.phpbb.com
TWiki http://twiki.org
XWiki www.xwiki.org


eLearning
Moodle http://moodle.org
Claroline www.claroline.net


Suivi d’audience
AWStats http://awstats.sourceforge.net
Piwik http://piwik.org


Autres
OpenX www.openx.com
LimeSurvey www.limesurvey.org