jeudi 6 octobre 2011

Comment ne pas contribuer aux 70 % d’échecs de gestion du changement.

Comment ne pas contribuer aux 70 % d’échecs de gestion du changement.

Comment ne pas contribuer aux 70 % d’échecs de gestion du changement.

Un chiffre surprenant, sur un processus reconnu comme essentiel dans les projets informatiques. Une analyste de Forrester Research apporte son éclairage et son expérience.

Par Claire Schooley, Analyste Senior, Forrester Research.

Vous avez bien lu : 70 % ! Il s’agit du taux d’échec habituellement constaté dans les projets de conduite de changement.
Cela pourrait aussi vous arriver à moins d’intégrer le fait que toute démarche de changement en entreprise repose totalement sur les personnes, c’est-à-dire vos collaborateurs, éléments-clés de la démarche.

Claire Schooley

Claire Schooley

Toujours et encore le facteur humain
Les entreprises n’ont pas toujours conscience de l’impact du changement sur leurs collaborateurs. Elles n’anticipent, ni ne prennent en considération, les problèmes des personnes lors des différentes phases de gestion du changement.
L’environnement actuel de l’entreprise est en constante évolution dès lors que les entreprises travaillent à leur compétitivité. Le changement ne peut s’opérer qu’à condition que les collaborateurs modifient leur façon de penser, leurs convictions et leurs comportements.
Une démarche difficile qui exige des efforts constants de la part des employés et de l’encadrement.

De la méthodologie avant tout
Les méthodologies de conduite du changement sont nombreuses. Ainsi, le modèle ADKAR de Prosci et John Kotter tiré des “Huit étapes pour conduire le changement”, ou le livre “Crucial Conversations” de Patterson. Leurs conseils sont riches en théories et en suggestions.
Choisissez une méthodologie et une seule sur laquelle vous pouvez construire la vôtre à partir d’éléments piochés dans plusieurs d’entre elles. L’important étant de ne manquer aucun des six principes énoncés dans le schéma ci-contre.

Dialogue et messages clairs
Le responsable de la conduite de changement (qui gère le changement au niveau des ressources humaines) et le chef de projet (en charge des aspects technologiques) doivent impérativement se coordonner.
Ils travaillent en parallèle, mais doivent maintenir un dialogue permanent pour être certains que le projet avance bien sur les deux fronts.

Des étapes incontournables

Des étapes incontournables

De bonnes pratiques…
Il est conseillé de se référer à ces quelques “meilleures pratiques” pour mener à son terme son projet :
• Assurez-vous le soutien d’un leader au sein de l’entreprise, déjà rompu à la conduite de changement au niveau des ressources humaines ;
• Assurez-vous de disposer des ressources humaines et financières nécessaires au projet ;
• Communiquez en permanence avec les collaborateurs en les impliquant dans les différentes discussions et en les tenant informés de l’état d’avancement du projet ;
• Faites entrer dans la tête de chacun les principes fondamentaux du changement lors des différentes étapes, quelle que soit leur importance.

… et du partage d’expériences
Pour être bien préparé à conduire votre projet, vous devrez rencontrer des personnes ayant mené à leur terme de telles initiatives, non sans avoir rencontré des difficultés et expérimenter quelques échecs.
Le Forrester’s Business Process Forum, qui se tiendra les 22 et 23 septembre prochains à Boston, rassemblera lors de la séance d’ouverture sur la conduite de changement, des Directeurs IT et business qui présenteront leurs propres expériences du changement, de la phase de démarrage du projet jusqu’à son intégration dans la culture de l’entreprise.

Analyste senior chez Forrester ,Claire Schooley est spécialiste du Business Process. À cet égard, elle couvre la stratégie et la technologie combinées à la gestion des ressources humaines, comprenant la performance, la planification, la formation et le recrutement.

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