mercredi 18 avril 2012

La révolution Big data doit être préparée pour générer de la valeur

A lire sur:  http://connect.emc2.fr/la-revolution-big-data-doit-etre-preparee-pour-generer-de-la-valeur/

La vitesse à laquelle l’activité des entreprises évolue conjuguée à l’explosion du nombre de données dans un monde de plus en plus largement numérique implique des approches innovantes en matière de gestion de ces données. Fort de ce constat EMC, spécialiste historique des systèmes de stockage, a fait plancher – au sein du Leadership Council for Information Advantage (LCIA) – des DSI de grandes entreprises (Boeing, JPMorgan Chase, EuroBank, Disney…) sur la meilleure manière d’appréhender le big data et d’utiliser les données comme un levier de croissance de l’activité.
Une gageure d’autant que l’institut d’étude Forrester estime que moins de 5% des données disponibles dans les organisations sont utilisées avec efficacité. En cause plus que les technologies : leur coût. Sans offre spécifique le coût d’exploitation des 95% de données disponibles et sous exploitées représente un montant trop important à supporter. D’où l’importance, selon les DSI interrogés, de recourir à une méthodologie et à des outils innovants autour du concept de Big data. Avec un constat simple : deux entreprises peuvent avoir la même efficacité dans le traitement des données mais si l’une d’entre elle arrive à exploiter 15% des data disponibles là ou la seconde n’est qu’à 5% la première bénéficie d’un avantage compétitif de taille.
Le LCIA a donc établi une feuille  de route en cinq points pour aider les organisations à progresser dans leur adoption du  Big Data et à améliorer l’utilisation efficace de leurs données.
1)      En premier lieu les DSI interrogés estiment qu’il convient de mettre en place une phase pilote sur l’existant de données d’ores et déjà exploitées. Le but est tout à la fois d’améliorer les performances – notamment analytiques – et de tester les procédures liées à la mise en place d’une architecture « Big data ». A ce niveau, les procédures et méthodes type tagging étant revues,  la mise en place d’un pilotage mixte CIO/CxO intégrant tant des cadres « techniques » qu’opérationnels est indispensable.
2)      L’ensemble de l’organisation doit être mobilisée pour identifier lesquelles, parmi les données connues, ont le plus de valeur pour l’entreprise. De même, un système de détection de nouvelles données à fort potentiel doit être mis en place. Celles offrant l’impact le plus prometteur doivent faire l’objet de tests spécifiques (extraction, processus d’analyse…)
3)      Une fois le champ des données exploré, il convient de travailler sur les combinaisons possibles et les meilleures manières de les exploiter. A ce niveau le DSI doit favoriser la rencontre entre les utilisateurs – en les poussant à exprimer des requêtes nouvelles non explorées jusqu’à présent – et le SI, qui doit se montrer – sur la base du Big data – créatif dans sa capacité à apporter des réponses.
4)      Chaque process défini doit ensuite passer au crible des bonnes pratiques, notamment en matière d’utilisation des données personnelles, de sécurité, de conformité légale… Il s’agit de considérer la mise en œuvre d’une architecture Big Data comme un élément totalement nouveau pour ré-étalonner l’ensemble de la politique de gestion des données.
5)      Enfin, les DSI du LCIA estiment qu’au-delà des outils et procédures l’opportunité du Big data est également dans la mise en place d’une culture d’entreprise innovante en matière d’utilisation des données qui doit reposer sur l’implication et la formation de l’ensemble des utilisateurs.  Dans ce contexte la mise en place du Big Data doit permettre l’émergence de nouveaux profils orientés tout à la fois business, technique et analytique. Ces spécialistes du Big data devront faire le pont entre les métiers de l’entreprise et la DSI, au-delà des compétences classiques en matière de décisionnel.
Au final, selon les DSI du Leadership Council, bien utilisé le Big data peut conduire à améliorer significativement les efforts de développement des entreprises en redirigeant efficacement les flux d’information, en aidant à débusquer les blocages dans l’organisation, en fluidifiant la chaine logistique, en optimisant la connaissance des clients et en permettant l’émergence de nouveaux produits, services ou modèles.
Et de présenter – pour étayer leur démonstration – un exemple significatif : Le gouvernement fédéral américain a mis en place un système permettant la collecte de quelques 370 000 données brutes et géolocalisées à partir de 172 de ses agences ou sous –agences. Celles-ci sont désormais disponibles à partir de 230 applications disponibles sur un portail dédié permettant un accès public à ces informations non classifiées impossible auparavant.
Consulter l’ensemble du rapport du Leadership Council for Information Advantage

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