lundi 30 avril 2012

Mobile, réseaux sociaux et géolocalisation, terreau favorable à l'Open Data

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/mobile-reseaux-sociaux-geolocalisation-terreau-favorable-open-data

Par L'Atelier - Paris 30 avril 2012 open data
L’école d’ingénieur Epita lance un appel à projets auprès des entreprises et des collectivités autour des données publiques. Ces projets seront réalisés par ses étudiants entre juin et novembre.
Depuis quatre ans, les étudiants de l’Epita, école d’ingénieurs en informatique, réalisent dans le cadre de leur cursus des projets de fin d’étude pour le compte d’entreprises. Mais cette année est un peu particulière : les projets devront tous exploiter les données publiques mises à disposition par le gouvernement via data.gouv.fr. Etalab, la mission « open data » placée sous l’autorité du Premier ministre et la communauté Dataconnexions sont partenaires de l’opération. L’école a lancé un appel à projets en direction des entreprises, start-up, grands groupes ou même collectivités locales. En juin, les dossiers seront sélectionnés et répartis entre les étudiants (par groupes de trois) et la réalisation des projets durera jusqu’à novembre. « Je pense que l’ouverture des données publiques peut créer de nouvelles entreprises, de nouvelles activités économiques en France » estime Cyril Reinhard, responsable de la majeure Multimédia et technologies de l’information à l’Epita.

L’avenir dans le mobile et la géolocalisation

Concrètement, à quoi cette thématique encore nouvelle peut-elle donner lieu ? « Une application de recherche de logement à louer ou acheter, à Paris ou ailleurs en France, permettant de croiser plusieurs autre données : des informations sur le marché de l’emploi de la zone de recherche, sur la sécurité, sur les services municipaux, les écoles à proximité » détaille Cyril Reinhard, citant un projet développé dans un autre cadre à l’école. Le dépôt des dossiers n’est pas encore bouclé, mais l’enseignant s’attend à des projets autour de l’écologie, de la pollution, thèmes fréquents dans l’utilisation des open data. Plus généralement, les appareils mobiles et la géolocalisation devraient démultiplier les possibilités. L’an dernier, des étudiants ont développé pour Logica une application de géolocalisation permettant de visiter, sous forme de jeu de piste sur mobile, Nantes en y intégrant les données publiques de la ville (http://colloque-ria.fr/uploads/slides/ea9297e3514180022c69d0f6942e46d01221239f.pdf)

Trouver des ressources techniques

Sans compter tout ce que l’on peut créer en croisant les données publiques et des données issues de plateformes telles Facebook ou Foursquare. Les étudiants devront non seulement réaliser un projet mais aussi « vendre » leurs compétences auprès des commanditaires afin de se faire attribuer celui qui les intéresse. Et enfin, en assurer la présentation finale sur un mode plus marketing. Pour les entreprises et organisation, cette opération est un moyen de trouver des ressources techniques (les étudiants ingénieurs) qu’elles n’ont peut-être pas. « Les collectivités locales n’ont pas beaucoup de moyens techniques mais elles ont des ressources en communication, en gestion de projet ». L’opération devrait servir à libérer les initiatives et faciliter l’appropriation de ces données.

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