mercredi 13 juin 2012

Les DSI français apprécient mal les coûts de gestion de leur patrimoine mainframe

A lire sur:  http://www.infodsi.com/articles/133286/dsi-francais-apprecient-mal-couts-gestion-patrimoine-mainframe.html?key=

mardi 12 juin 2012
La récente étude menée par Vanson Bourne à l’échelle mondiale pour Micro Focus et publiée début juin compare le regard des décideurs informatiques français sur leur gestion du parc applicatif mainframe avec celui de leurs homologues de 8 autres pays. Les pratiques des DSI français sont dans la moyenne mondiale sauf en matière d’appréciation des coûts.

Concernant plus spécifiquement la France, cette étude montre que les décideurs informatiques français se situent dans la moyenne mondiale sur de nombreux points.

Tout d’abord, en termes de gestion du parc applicatif mainframe de leur entreprise, plus du quart de leur budget (28% très exactement) est consacré aux mainframes (moyenne mondiale : 27%). 55% du parc applicatif des entreprises françaises tournent sur mainframe (moyenne mondiale : 53%) et 83% ont défini une stratégie et appliquent un processus de vérification de leur portefeuille applicatif (moyenne mondiale : 87%), qui a lieu majoritairement tous les quatre mois.

Cette étude montre aussi que 18 % des décideurs informatiques français avouent qu’avec les fusions-acquisitions, ils ne savent plus très bien de quelles applications ils disposent, quelles sont les relations entre elles et quelles sont celles à arrêter (moyenne mondiale : 15%). Ils sont aussi nombreux à estimer que leur portefeuille contient des applications héritées que personne ne sait mettre à jour ni n’ose toucher (moyenne mondiale : 18%). 45 % des décideurs informatiques français – comme 44% des décideurs informatiques au niveau mondial - admettent ne pas avoir de processus structuré pour mesurer et gérer leur dette informatique, voire ne pas savoir si cette dette existe. Enfin, 49 % des Français ne prévoient pas de mettre en œuvre un tel processus (moyenne mondiale : 45%).

En ce qui concerne les démarches des DSI pour faire évoluer le parc applicatif mainframe, 41 % des répondants français préfèrent enrichir le code (moyenne mondiale : 46%). Ils sont aussi nombreux (40 %) à opter pour le remplacement de l’application par un progiciel standard du marché (moyenne mondiale : 40%) alors que 55% sont en effet convaincus que c’est l’option la plus simple à mettre en œuvre (opinion partagée par 56% des répondants à l’échelle mondiale). Enfin, 18% prévoient de ne rien changer (moyenne mondiale : 13%).

Les projets de modernisation sont lancés pour les trois mêmes raisons, avec toutefois quelques pondérations différentes sur le poids respectifs de celles-ci. Il s'agit dans un premier temps de réduire les coûts de licence pour les logiciels et les matériels est l’élément déterminant pour 56% des DSI français interrogés (moyenne mondiale : 48%), puis de rendre les applications plus fiables et productives, en accélérant la vitesse des opérations est retenu par 52% des DSI français interrogés (moyenne mondiale : 44%), et enfin, de préparer les systèmes informatiques pour tenir compte des innovations futures et de la croissance à venir de l’entreprise.

En cas de projet de modernisation du patrimoine mainframe, les priorités des décideurs informatiques français sont similaires à celles constatées dans les autres pays : d’abord les ressources humaines, puis les ERP, la gestion de projet, le BPM, la finance - comptabilité et le CRM.

L’étude Micro Focus montre également que 11 % des répondants français confirment avoir déjà commencé à proposer un accès mobile aux applications mainframe les plus à jour (moyenne mondiale : 14%) et 45 % prévoient de le faire dans les douze prochains mois (moyenne mondiale : 49%). Ils sont 16 % à affirmé avoir déjà commencé à transférer les applications mainframe vers le cloud (moyenne mondiale : 16%) et 37 % projettent de le faire l’année prochaine (moyenne mondiale : 42%).


Une exception française qui ressort au niveau de l’appréciation financière du patrimoine mainframe

En revanche, des différences notables apparaissent au niveau de l’estimation de la dette informatique, de l’appréciation des coûts et des investissements consacrés aux mainframes (en compétences comme en processus) :
- si comme les autres DSI, ils estiment la dette informatique à 10,9 millions de dollars et prévoient une augmentation de 9% de cette dette au cours des cinq prochaines années, 36% seulement des DSI français interrogés par Vanson Bourne connaissent son montant (moyenne mondiale : 46%)
- 66% estiment que leurs coûts mainframe sont stables (moyenne mondiale : 44%). 31% estiment qu’ils augmentent (contre 46% au niveau mondial) et 3% qu’ils baissent (contre 10% au niveau mondial)
- 25% ne savent pas chiffrer les montants nécessaires pour mettre à jour le portefeuille applicatif (qu’il s’agisse d’applications mainframe ou pas) (contre 12% au niveau mondial).

Les décideurs informatiques français interrogés sont aussi globalement moins satisfaits de la couverture fonctionnelle des applications mainframe : 22% seulement estiment qu’elle répond à leurs besoins (contre 34% au niveau mondial).

« Les résultats de cette étude montre qu’au sein des entreprises françaises, les décideurs informatiques ont besoin de support et de solutions pour les aider à apprécier de manière plus juste la rentabilité de leurs investissements mainframe et les marges de progrès à leur portée. Autant de sujets sur lesquels Micro Focus investit en R&D afin de développer des solutions logicielles qui permettent aux clients de mieux connaître leur patrimoine applicatif mainframe, de le valoriser et de le moderniser sans accentuer le poids de leur dette informatique», conclut Patrick Rataud, Directeur général de la région Gallia & Maghreb de Micro Focus.

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L’étude indépendante a été réalisée en avril 2012 par Vanson Bourne qui a interrogé 590 décideurs informatiques dans neuf pays dont le Royaume-Uni (100), la France (100), l’Allemagne (100), les États-Unis (100), le Brésil (100), l’Australie (35), la Nouvelle-Zélande (15), Hong Kong (15) et Singapour (25). Les répondants appartenaient à des entreprises équipées de mainframes employant au moins 501 collaborateurs et représentatives de divers secteurs d’activité.

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