mardi 5 juin 2012

Ma vie dans le cloud : l'entreprise à l'heure du cloud computing, Philippe Tiennot, Brocade

A lire sur:  http://www.decideur-public.info/article-ma-vie-dans-le-cloud-l-entreprise-a-l-heure-du-cloud-computing-philippe-tiennot-brocade-106419663.html

Mardi 5 juin 2012
Philippe Tiennot Forrester (Demystifying the Mobile Workforce) estime que 66 % des employés aux États-Unis et en Europe occidentale travaillent aujourd'hui à distance. Il est évident qu'être en mesure de travailler à distance, et de plus en plus via des plates-formes mobiles, présente une valeur commerciale directe et confère un avantage concurrentiel aux entreprises.
L'évolution des comportements et des méthodes de travail signifie que bon nombre d'entre nous souhaitons être disponibles et pouvoir travailler en ligne n'importe où dans le monde. Nous avons absolument besoin d'accéder à la messagerie, au système de vente, aux bases de données et à l'intranet de l'entreprise pour faire notre travail, réserver un vol de retour, ne pas rater une vente et obtenir le meilleur prix. Cela implique toutefois de pouvoir se connecter aux applications et aux données dont nous avons besoin pour faire ce travail, de partout et n’importe où, dans ce « cloud » indéfini à la périphérie floue.
Bien évidemment, la plupart des utilisateurs ne se soucie pas de savoir où se trouvent les applications et les données tant qu’ils peuvent y accéder à chaque fois qu’ils en ont besoin et que ces données et les communications sont sécurisées. Dans ce contexte, les employés distants et leurs équipements distants vont alors accéder à des données et à des applications à distance. Les ressources informatiques sont donc fortement sollicitées ; les responsables informatiques doivent toujours savoir où se trouvent les applications et données stratégiques, et comment les utilisateurs y accèdent, ou régler des problèmes de sécurité. Ils sont en première ligne du cloud, qui est lui-même de plus en plus virtualisé.
Cette évolution vers un environnement de travail connecté plus mobile signifie que les ressources de l'entreprise sont moins physiques et plus virtuelles, ce qui requiert une approche différente en termes de gestion du système d'information.
Si nous parlons aujourd'hui de « l'entreprise virtuelle », c'est parce que nous assistons à la virtualisation des interactions entre les employés et les entreprises. Nous vivons une étape intéressante de l'évolution du monde du travail et des technologies sur lesquelles nous nous appuyons. Tel que cela s'est produit dans le passé, l'évolution de la façon dont nous souhaitons et devons travailler précède certains des composants technologiques clés qui permettent de travailler à distance ou tout simplement d'accéder aux e-mails lorsqu'un volcan entre en éruption et que la moitié des aéroports du monde sont fermés. Le comportement des employés et les réalités de l'entreprise dans ce monde connecté en permanence ont devancé la capacité des datacenters et réseaux IP d'entreprise à répondre aux attentes. Le déploiement de nouvelles applications et de nouveaux outils est freiné par le même problème. Le cloud computing présente une approche permettant de contourner le problème, quelle que soit son ampleur.
Le gain de flexibilité, le coût maîtrisé et prévisible, et la réduction considérable des investissements et des frais d'exploitation ont contribué, au cours des 18 derniers mois, à l'augmentation de la demande et à l'adoption massive de services de cloud computing. Et d'ailleurs, cela va de soi. Pourquoi engager des coûts importants, supporter une infrastructure complexe et une mise en œuvre longue, acheter des serveurs et des licences logicielles, prendre en charge les coûts liés à la formation, aux technologies de réseau et peut-être même au personnel supplémentaire requis pour déployer une nouvelle application, alors que vous pouvez appeler votre fournisseur de services pour lui demander de mettre une application particulière à la disposition du personnel tout en ayant l'assurance qu'il sera en mesure de le faire en quelques heures ? Pour l’utilisateur distant qui surfe sur le cloud, la possibilité de se connecter simplement à cette application, de demander et d'obtenir cet accès en quelques clics, est une révolution.
Le cloud computing élimine bon nombre des problèmes rencontrés pour permettre à l'entreprise de fonctionner à la vitesse requise dans une économie numérique. Mais il ne les élimine pas tous. Les entreprises ont en effet besoin d’un réseau adéquat pour garantir les connexions et toutes les opérations ne peuvent pas être transférées vers des services de cloud public. Les contraintes en matière de sécurité, les réglementations, la politique interne et les obligations légales sont autant de facteurs qui déterminent si les services de cloud computing de tiers sont appropriés ou même viables. Si un service de cloud public reposant sur l'Internet n'est pas envisageable, il est toutefois possible de mettre en place une solution de cloud computing et d'en dériver les avantages en termes de flexibilité, de gestion et de coûts en développant un cloud privé ; il s'agit d'adopter le même principe de base, mais en s'appuyant sur les ressources de l'entreprise.
Quelle que soit la méthode leur permettant d'adopter la technologie de cloud computing, d'offrir aux employés un accès flexible aux ressources informatiques dont ils ont besoin et de sécuriser ces accès, les entreprises doivent mettre en place la technologie de réseau appropriée. Si de nombreuses personnes décrochent dès qu'elles entendent le mot « réseau », dans un monde où l'information est aussi vitale pour la survie d'une entreprise que l'eau pour l'être humain, le réseau est notre oléoduc, et les commutateurs, directeurs, contrôleurs et autres « boîtes » qui créent le système de réseau sont la plomberie.
Quel que soit le type de cloud que vous choisissez (privé, public ou hybride), vous avez d'abord besoin d'une infrastructure informatique virtualisée. Si vous ne disposez pas d'une telle infrastructure pour gérer le volume de données, la faible utilisation des serveurs, le nombre de périphériques (PC, téléphones et ordinateurs portables, téléphones IP), la complexité du réseau et le nombre de points névralgiques, vous ne pourrez pas réaliser cet objectif. Toutefois, la virtualisation est un processus complexe et les approches classiques de conception d'un réseau ou d'un datacenter ne prennent pas en compte les systèmes virtualisés.
Dans une véritable entreprise virtuelle, l'infrastructure de réseau doit être optimisée pour le cloud computing par le biais d'un environnement hautement virtualisé, simple, flexible et évolutif, qui offre des performances élevées et une connectivité sécurisée. En virtualisant l'infrastructure, les départements informatiques peuvent déplacer les actifs de l'entreprise et s'assurer qu'ils disposent de ressources suffisantes pour les prendre en charge. La simplicité est la clé, et avec une application de gestion appropriée, ils peuvent même le faire à partir de leur mobile. Mais attention, ce n'est pas terminé.
Le réseau optimisé pour le cloud computing vise à réduire les coûts, accroître l'agilité et étendre la virtualisation à l'ensemble du datacenter. La technologie de fabric Ethernet, nouvelle approche de conception de réseau est une technologie clé, qui révolutionne les architectures de datacenter. Par rapport aux réseaux Ethernet hiérarchiques classiques, la fabric Ethernet offre des niveaux de performance, d'utilisation, de disponibilité et de simplicité supérieurs.
En permettant la virtualisation du datacenter et en fournissant une plate-forme pour la migration vers le cloud computing, les fabrics Ethernet offrent une disponibilité permanente et la simplification de la gestion du réseau, ce qui améliore la productivité des utilisateurs finaux tout en réduisant les coûts d'exploitation. Ainsi, en ce qui concerne le datacenter, si la virtualisation a révolutionné l'informatique, les fabrics Ethernet révolutionnent les réseaux.
Nous avons besoin du cloud pour faire notre travail. Un réseau optimisé pour le cloud computing signifie un accès élargi et plus rapide, et moins de problèmes de réseau qui empêchent la connexion aux applications et systèmes lorsqu’on en a besoin. Toutefois, si vous essayez de créer un cloud avec des composants obsolètes et une approche classique du réseau, vous rencontrerez une multitude de problèmes pendant que le département informatique croule... sous le poids des données, des demandes d'assistance et des pannes de systèmes. A ce titre, les fabrics Ethernet sont parfaites pour mettre en place une infrastructure virtualisée. Nous pouvons donc tous entrer dans le cloud, prendre part à cette évolution et, surtout, accéder en permanence aux applications et aux données dont nous avons besoin.
 
Philippe Tiennot, Country Manager France, Brocade

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