lundi 10 juin 2013

La crédibilité de l’entreprise, importante aussi pour le bien-être du salarié

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/credibilite-de-entreprise-importante-bien-etre-salarie_420909

Par Pauline Trassard 05 juin 2013 Bien-être
Le changement de vision des collaborateurs de la part des dirigeants est un processus maintenant bien établi. En effet, les entreprises réalisent de plus en plus l’importance de la culture d’entreprise et l’impact de celle-ci sur la performance.
L’Atelier l’évoquait récemment, il est maintenant essentiel pour les entreprises d'établir une compréhension uniforme de ce que signifie la transformation numérique. Mais cela s’applique également à la conduite du changement de l’entreprise en général.  A l’occasion de la journée de conférences autour du thème « Bien-être au travail et performance » organisée par l’institut Great Place To Work, une assemblée constituée de DRH et consultants de grandes entreprises a partagé sa vision actuelle de l’entreprise et ses pratiques managériales. La prise de conscience de l’importance du bien-être des collaborateurs mais aussi l’équité et la fierté sont ressorties comme fédératrices de bonne performance. Et à cela s’ajoute la nécessité de travailler sur la crédibilité, autant à la fois auprès de leurs collaborateurs mais aussi de leurs clients.

Miser sur la transparence pour fidéliser les salariés… et les clients

Bertrand Bailly, co-fondateur et directeur général de Davidson Consulting tient à rappeler le double sens de la crédibilité, terme qui a un côté rationnel (quelque chose qui mérite d’être cru à travers des faits) mais qui se rapporte aussi la croyance (ou réputation). Et « dans une société d’informations, qui fait remonter beaucoup de scandales, croire en son entreprise et son management est un pré-requis pour donner le meilleur ». Il explique que « ce qui tue la crédibilité, c’est le mensonge, le comportement managérial inadapté (manque d’écoute, d’éthique,…), l’incompétence (manque de vision stratégique) et les priorités mal placées ». Les dispositifs pour y remédier sont de favoriser les entreprises horizontales, les traditionnelles boîtes à idées, les intranets,…

Replacer le collaborateur au centre de l’entreprise

Matthieu Leclercq, président d’Oxylane, prône quant à lui l’alignement culturel. Selon ce dernier, l’organisation de l’entreprise est similaire à une colonne vertébrale, composée de la culture d’entreprise, des objectifs stratégiques collaboratifs et des collaborateurs.  Il explique que « le gros changement, c’est d’oser dire que le client est en troisième position » (en premier : les collaborateurs, puis les process). Le client n’est donc plus au centre du changement. Les collaborateurs passent avant le client car s’ils sont heureux, le processus sera bien exécuté et le client satisfait. L’entreprise est comme une chaîne, et il ne peut y avoir de maillon faible. Il faut définir des valeurs et stratégies et les faire descendre du haut vers le bas, pour que chaque collaborateur définisse ses propres objectifs et ceux de son équipe. Ainsi, les salariés sont associés à la réalisation des objectifs.  Sophie Digard, DRH de Coca Cola l’affirme : « les meilleurs ambassadeurs de la marque sont les salariés ».

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