mercredi 11 décembre 2013

Les dépenses d’investissement des entreprises devraient repartir à la hausse en 2014

A lire sur: http://www.ictjournal.ch/fr-CH/News/2013/12/02/Les-depenses-dinvestissement-des-entreprises-devraient-repartir-a-la-hausse-en-2014.aspx


Fotolia(Source: Fotolia)
Pour Economiesuisse, 2014 s’annonce comme un bon cru, avec les indicateurs, comme les investissements et l’exportation, à la hausse. Mais cette hausse reste pendue au sort des pays voisins.
Economiesuisse publie ses prédictions 2014 pour la conjoncture. Avec la reprise de la croissance du marché européen au troisième trimestre 2013, les exportations suisses sont à la hausse et devraient poursuivre sur cette voie l’an prochain et progresser de 4,5%. «Cela montre bien que les chocs monétaires de 2011 sont désormais digérés. Ainsi, les entreprises peuvent à nouveau dégager des marges qu’elles pourront réinvestir», estime Rudolf Minsch, chef économiste d’Economiesuisse, qui a également assuré la présidence de l’association faîtière ad intérim ces derniers mois.
C’est toute l’économie du pays qui profitera de cette embellie, puisque le produit intérieur brut devrait augmenter de 2,2%. Les salaires devraient suivre cette tendance, alors que le chômage passera au-dessous de 3%. Les prix, ainsi que les taux d’intérêt devraient rester stables.
Les dépenses d’investissement des entreprises -dont les achats informatiques – repartent à la hausse, de quelque 2%, contre une légère baisse de 0,1% en 2013. Les dépenses des pouvoirs publics, ainsi que les investissements dans la construction devraient connaître une hausse très prudente.
Après deux ans d’inflation négative en Suisse, le taux devrait remonter, à 0,3%. Enfin, les taux de change avec l’euro et le dollar resteront inchangés. Mais Rudolf Minsch demeure inquiet: «La politique monétaire expansive de ces dernières années ne peut pas être poursuivie indéfiniment, sa fin s’approche. Il est difficile de dire aujourd’hui quels en seront les effets négatifs sur l’économie.» Difficile également de prévoir le futur des relations avec des pays qui connaissent des problèmes structurels, comme l’Espagne, l’Italie ou la France.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire